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Cosmétiques, détergents, peintures: la chimie du végétal s'impose en France

  • Photo du rédacteur: Fauzaya Talhaoui
    Fauzaya Talhaoui
  • 17 nov. 2017
  • 2 min de lecture

Le recours aux plantes et autres matières premières vertes progresse peu à peu dans l'industrie chimique. Elles entrent en compétition avec le pétrole dans la fabrication des peintures, emballages et produits cosmétiques.

La chimie est présente partout. Mais, elle est de moins en moins issue du pétrole et autres matières fossiles. Les ressources renouvelables, les plantes (maïs, huile de palme, soja...), le bois, les algues et déchets végétaux prennent peu à peu leur place dans la fabrication de détergents, cosmétiques, peintures et autres matériaux pour l'aéronautique ou la plasturgie...

Cette révolution est réalisée à un rythme plutôt lent. Seulement «10% des entreprises européennes ont une vraie politique et sont avant-gardistes dans le développement durable», estime Dominique Debecker, en charge du développement durable chez Solvay. Résultat, la chimie du végétal, un pilier de la chimie verte (un concept plus large qui englobe l'utilisation des agroressources, l'optimisation des procédés et la suppression des ingrédients nocifs), ne représente que 25.000 emplois directs en France et dix fois plus en Europe.

Mais, avec un chiffre d'affaires de 400.000 euros par salarié, ce secteur, ne se contente pas de répondre aux enjeux environnementaux. Il génère «une valeur ajoutée élevée», met en avant François Monnet, président de l'Association de la chimie du végétal (ACDV).

Les atouts de la France

Et la France a des atouts dans ce domaine. Deuxième pays en Europe pour la taille de son industrie chimique, elle dispose d'un tissu industriel riche. C'est aussi la première place agricole du continent, ce qui lui donne accès à d'abondantes matières premières et à des filières structurées. En France, ce secteur est estimé à 10 milliards d'euros, soit près de 8% du marché mondial des intermédiaires chimiques issus du végétal.

«Les précurseurs tirent déjà les bénéfices de la chimie du végétal», affirme Dominique Debecker. Selon lui, chez Solvay, «les produits durables ont un taux de croissance trois fois plus élevé que les produits traditionnels». De quoi motiver de nombreux industriels. Pour preuve, l'Association de la chimie du végétal regroupe aussi bien des spécialistes de la bioproduction comme Roquette et Deinove que des chimistes (Solvay, Arkema ...) ou encore le pétrolier Total.

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