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Le marketing territorial 

L'objectif du marketing territorial vise à identifier et définir le potentiel de chaque région où des applications biobasées, l'économie circulaire peut se mettre en place aux bénéfices des populations locales.

Par exemple, le nerf de la guerre dans l'économie bio-basée est l'accès et la disponibilité de la ressource biomasse qui est très saisonnière et locale.

 

Cette ressource se présente sous forme de déchets, "un produit dont personne ne veut" qui est alors brûlé ou délaissé.

La dégradation de cette ressource émet du CO2, voir du méthane, un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le CO2.

Par contre collecté, séché et valorisé selon des technologies existantes , cette biomasse peut utilement avoir une "seconde vie" sous forme de bioénergies, de matériau biobasé ou de fertilisant hygiénisé.

L'enjeu est donc d'identifier la localisation, la saisonnalité (chaque biomasse à sa saison) et les quantités disponibles et une source de création de valeur ajoutée et d'emplois.

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Ces actions ont destinées à répondre aux objectifs du développement durable illustrés ci-contre.

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Le marketing territorial est la première étape d'un plan stratégique visant à mettre en oeuvre des actions concrètes, pérennes liées aux deux domaines d'activités de Green Goat: énergie renouvelable et agriculture et alimentation durable.

Les biomasses urbaines

un potentiel bien réel et inexploité

Voici un sacré potentiel peu exploité: les biomasses "urbaines". Branches d'arbre, tontes, ces biomasses poussent dans un milieu riche en CO2 et donc sont prolifiques. 
Leur élimination nécessitent un service de coupe, de collecte pour les déposer en décharge.
La ville d'Oujda a comptabilisé plus de 300 tonnes annuelles de déchets verts qui peuvent être converties en biocombustibles pour des producteurs réguliers de chaleur.

Fruits à coques (amandes, argan, cacahuètes,..)

9.000 tonnes

Le projet Profao, mené avec la coopération technique belge, a installé 6.000hectares d’amandiers entre la période de 2011 au 2015 pour atteindre un cumul de 25.000Ha d’amandiers fin 2016 au niveau de la région de l’Oriental.

Les coopératives impliquées dans le projet sont de l’ordre de 15 Coopératives, organisées en 3 Groupements d’intérêt économique (GIE).

Ainsi les trois GIE (groupe de coopératives) sont créés au niveau des principaux bassins de productions des amandes couverts par le projet PROFAO à l’Oriental.

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Pour l’instant, ces GIE sont au début de la phase de valorisation et de l’organisation de la filière. Les unités de concassage des amandes prévues par le projet sont en cours d’installations et d’équipements (trois grandes unités de concassage sont prévues par le projet dans la région de l’Oriental.) 

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Les coques d'amandes contiennent près de 38% de lignine, une matière efficace en bioénergie et recherchées en chimie outre la cellulose et l'hemicellulose.

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Romarin

15.000 tonnes sur l'Oriental

La production d'huile essentielle de romarin laisse une série de branchages sans utilisation. 

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Elles recèlent un pouvoir calorifique de près de 4MWh/tonne soit l'équivalent de 400 litres de diesel par tonne de romarin (sec).

Converti en briquettes, ces branches peuvent utilement remplacer le bois de feu et générer des revenus additionnels pour les coopératives.

Les macro-algues comme biomasse.

Au cours de la dernière décennie,  un grand nombre de biocarburants de production de pointe ont été développé au départ de la biomasse solide, ce qui a suscité une attention considérable de la part de la recherche, de l'industrie et des décideurs. Cependant, aucune grande installation de commercialisation d'algues pour biocarburants n'a encore été mise en place d'ici la fin de 2015. Au cours des prochaines années, des experts de six pays européens s'efforceront de réaliser des progrès dans la production commercialement viable de la troisième génération, des biocarburants à partir de macro-algues.

Le projet MacroFuels (6 millions € du programme Horizon 2020) se consacre à ce projet de recherche et d'innovation.

Les algues n'ont pas besoin d'eau douce, de terres arables ou d'engrais pour se développer. Les algues peuvent être obtenues grâce à des biocarburants améliorés dérivés de coproduits de haute qualité. Pour une culture améliorée, les MacroFuels utiliseront des substrats 2D à base de textiles avancés pour faciliter la culture en haute mer qui fournissent 3 à 5 fois plus de biomasse que les systèmes à base de corde 1D. 


Le projet prévoit la création d'environ 15 000 emplois basés sur l'objectif de 2,5% de biocarburants, ce qui correspond à 5.000 kms linéaires d'algues cultivées.

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© 2018 by GreenGoat sàrl (RC 129 107), màj 09/07/2019

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